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Vigneault, Guillaume 
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Jack, photographe et pilote à ses heures, vit en marge depuis sa séparation d'avec Monica. Mais revient dans sa vie Tristan, le frère de Monica, avec qui il partira pour un voyage sans destination précise, durant lequel ils feront la rencontre de Nuna, une jeune femme qui fera battre le coeur des deux jeunes hommes.
Après un livre tel que son précédent, Carnet de naufrage , nos attentes sont probablement trop élevées en ce qui concerne le second roman. Dans Carnet de naufrage, Vigneault nous racontait la déception amoureuse avec une finesse et une poésie telle que nous étions subjugués par son écriture, il nous entraînait carrément avec lui dans le naufrage, dans les vagues.
Cette fois, je ne dirais pas que le livre est moins bon... mais la plume n'est plus la même. Le texte est plus simple et plus cru. Mais nous retrouvons toujours ce don de traduire les élans du coeur, les tristesses et les joies.
J'ai de loin préféré Carnet de naufrage, mais Chercher le vent vaut tout de même le détour.
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Dytal
(516 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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7/1/2004
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Vigneault, Guillaume
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À la manière de plusieurs auteurs nord-américains, le fils de l'auguste Gilles signe un road novel plus qu'excellent.
Les prémisses de ce second roman sont simples, fidèles au genre. Le roman entier se veut une métaphore mettant en relation le personnage principal, pilote, et sa Cessna qui cache un secret.
Comme la Cessna qui décolle pour fuir la terre, Jacques (Jack) Dubois quitte le Québec en automobile pour fuir la réalité de son échec amoureux, avec Tristan. Tristan, pas trop stable du coco, est justement le frère de Monica, l'ex de Jack.
Ils rencontreront Nuna, dont Tristan aura l'air de s'éprendre. Tous les trois prendront la route vers le Maine. Avant longtemps, Jacques se sent coincé et décide de partir seul. Il se rendra jusqu'en Louisiane, où il renouera avec sa carrière de photographe.
Il atterrira finalement, de retour au Québec. Mais le vol aura été turbulent et Jacques se sera réconcilié avec lui-même, renaissant doucement sans oublier.
Dans son roman, Vigneault réussit à mettre en scène des personnages dont les enjeux sont proches du réel. Les personnages sont de « bonnes personne », sans artifices ni désir de manipulation. Il peint bien les états d'âme qui appartiennent à tous ceux qui cherchent leur place, qui cherchent... le vent.
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Stéphanie Dubois
(74 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Boréal, 2001, 286 p.
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| | | Date :
4/1/2002
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Vigneault, Guillaume
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De la solitude. Oui. Causée par une perte. L'amour, toujours. Un voyage, pour se retrouver. Aux États-Unis qui plus est. C'est cette tangente qui a retenu ma main de donner une note meilleure. Beaucoup de romans font ce détour : les personnages, des naufragés, échouent en lieux inconnus, exotiques, pour se refaire l'intérieur. Cette thématique du voyage est tellement commune. L'écriture est nette, bien portante, bien vivante. Ça m'a plu. L'ironie du narrateur également, une ironie « stylée ». Je me risquerai sans doute à lire son premier roman. C'est un auteur à découvrir, d'autant plus si vous n'êtes pas québécois. Si vous n'êtes pas lassés par les romans de « voyages » (à ne pas confondre avec une idée péjorative ici!).
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Stéphanie Racette
(26 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
avant 2001
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Vigneault, Guillaume
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Heureusement, Monica a survécu à l'accident. Mais elle ne pourra jamais avoir d'enfants. C'est Jack qui était aux commandes du Cessna. Il ne se pardonne pas son imprudence. Alors il fuit, n'importe où - à savoir, en l'occurrence, aux États-Unis - pour se refaire une idée sur lui-même.
Un genre qui rappelle nettement celui de Stéphane Bourguignon (L'avaleur de sable, Le principe du geyser), non seulement par le style humoristique, terre-à-terre et résolument contemporain, mais aussi par la teneur du propos, tourné vers l'introspection malgré le ton moqueur et désinvolte, et préoccupé par cette peur maladive qu'on peut avoir de se mettre les pieds dans les plats en matière amoureuse.
Une histoire linéaire dans l'ensemble mais vivifiante et pleine de couleurs dans le détail.
Note : Pour ceux qui se posent la question, oui, Guillaume Vigneault est bien le fils de Gilles Vigneault.
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François Lavallée
(210 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Boréal, 2001, 268 p.
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| | | Date :
avant 2001
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Vigneault, Guillaume
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Guillaume Vigneault signe ici un second roman que j'ai beaucoup aimé; un peu plus que le
premier.
Il s'agit encore une fois d'un chagrin d'amour, mais cette fois, le personnage principal
et narrateur ne peut se pardonner à lui-même. Son intransigeance me l'a rendu très sympathique.
Au fil des pages, on découvre ce qu'on appelle ici, au Québec, « un maudit bon gars ». L'écriture est jeune, dynamique, parfois crue mais jamais choquante. Les images sont claires, riches et
colorées, surtout lorsque les tribulations de Jack l'emmènent en Louisiane. J'ai compris assez
rapidement le motif de sa culpabilité, mais comme il ne s'agit pas d'un suspense, ce n'est pas
un problème. J'ai assisté, impuissante, à la souffrance de Jack, qui s'éloigne de ceux qui
l'aiment pour les protéger de lui-même (croit-il) et cela sans leur demander leur avis bien
sûr! Jack n'accepte pas les compromis. Il ne voit qu'une seule version, une seule vérité : il
est coupable, Monica ne pourra lui pardonner, il ne veut pas qu'elle lui pardonne, surtout il
ne peut se pardonner à lui-même. Sa souffrance est dure et pure. Il y a une poésie dans
l'écriture, mais en même temps il y a des moments d'humour qui m'ont fait rigoler, une présence
très actuelle qui en font un roman très agréable. J'ai bien hâte de lire le prochain...
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Libellule
(63 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Boréal, 2001, 268 p. , ISBN : 2764601433
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| | | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Guillaume Vigneault critiqué(s) sur le Guide
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